PROVINCIALE 1 – RS Bois-de-Villers relégué

Pour cinq centièmes au classement établi sur base des coefficients, en P1, le Red Star Bois-de-Villers ne pourra éviter la relégation en P2 de la province de Namur  Les Mosans étaient pourtant toujours , aux points perdus, devant Nostalgique Mettet et même à égalité avec le MFC Gourdinne (11e) au moment de l’arrêt de la compétition. Il leur restait sept rencontres et tous les espoirs de s’en sortir étaient permis, même si depuis la dernière victoire le 31 janvier contre Mettet, c’était la panne sèche: 0 point sur 8. «C’est terriblement frustrant de descendre dans ces conditions», avoue un des joueurs de l’équipe, Maxime Notte. «Si l’on avait été au bout, on se serait certainement sauvé. On devait encore affronter des équipes à notre portée comme MFC Gourdinne, Belvédère Sambreville,… Il fallait bien prendre une décision vu la situation que l’on traverse, mais pas sûr que le coefficient calculé au moment de l’arrêt soit la bonne. Toutes les équipes n’avaient pas disputé le même nombre de matchs et chacune devait encore affronter des adversaires de valeurs différentes. Ma solution? Prendre le classement à l’issue des matchs aller.»

Mais il y aurait eu alors un souci. Certaines équipes n’avaient pas encore disputé l’entièreté des matchs aller. «C’est notre cas puisque, en l’espace d’une semaine, en avril, on aurait dû en découdre deux fois avec MFC Ciney. Il y a vraiment des choses à revoir…» Qui ne pourraient vraiment changer que si la plupart, voire toutes les équipes, proposait un créneau horaire disponible quasiment toutes les semaines durant toute la saison.

Rien ne laissait présager une telle issue. L’équipe villersoise avait terminé le précédent exercice par un 8 sur 10 qui lui avait assuré le maintien et l’entame de cet exercice avait été correct: 3 unités sur 6. «Deux éléments nous avaient rejoints: Jordan Corbisier de Killer Naninne (P1) et André Moreira Cerqueira du BV Mont (P1). Après ce départ prometteur, nous avons ensuite manqué de régularité. Déjà au niveau de l’effectif, on pouvait se retrouver à cinq ou six comme parfois à neuf. Il y a eu aussi le forfait général du FC Namur qui n’a pas arrangé les choses. Nous avions pris à cette équipe trois unités sur quatre qui nous ont été, du coup, ôtées. Nous avons été les plus pénalisés dans cette histoire. Mais encore une fois, je suis certain que l’on se serait maintenu à la régulière, d’autant que l’on aurait pu faire appel à quelques renforts de notre P2 comme Simon Merveille, Adrien Collard ou encore Bruno Humblet.»

REGROUPEMENT OU PAS?

Le club a quand même terminé en tête d’un classement: celui de la P4B, ce qui permet à l’équipe «C»de monter en P3. «Et notre équipe B a pris la 3e place en P2B. Nous revoilà désormais avec deux formations à ce même niveau. Cela a déjà été le cas. Nous avions créé notre équipe actuelle pour monter de la P4 à la P2. Puis comme nous avions forcé les portes de la P1, nous étions devenus l’équipe fanion. On ne sait pas encore vers quoi on se dirige pour la saison prochaine. On pourrait garder les deux équipes, mais un regroupement pour ne plus en former qu’une seule est aussi envisagé. Si on en arrivait là, on risque de devoir faire la file pour jouer. Dans ce cas, il y a très peu de chance que je reste. Il faudra en discuter.»

On sait que le papa de notre interlocuteur coache le BV Mont en P1. «Forcément, il m’a déjà sondé. C’est certain qu’ils auront une belle équipe, peut-être même pour la D3 nationale. Mais si l’équipe demeurait quand même en P1, elle devra alors se méfier de Lonanti 75 Sambreville, montant de P2 qui, malgré quelques départs, sera l’un des favoris.»

NICOLAS TOUSSAINT