PROVINCIALE 2B – RSC Frasnes peut de nouveau encore espérer le podium

Ce dernier vendredi du 10 mars, le RSC Frasnes se rendait au Sporting Walcourt en Provinciale 2B namuroise. Les Frasnois ont réussi à planter neuf roses au gardien des leaders bien partis pour terminer champions et pourtant, cela n’a rien rapporté aux Couvinois puisque dans le même temps, ils en ont concédé treize. «C’est la preuve que presque au complet, nous pouvons rivaliser avec les meilleurs», déclare le C.Q. et joueur des Frasnois Antoine Nanni. «Cela s’est joué sur des détails. On a loupé pas mal et on a aussi offert des goals. D’où ce score riche en réalisations.»

L’équipe se situe au sixième rang mais le podium n’est pas très éloigné. C’est justement à la 3e place que la formation avait bouclé son défunt championnat échouant à un point de Walcourt/Strée que l’on retrouve cette saison en P1. «Les sentiments étaient partagés à l’issue de ce duel à distance avec les Walcouriens. Certains étaient déçus d’avoir manqué la montée parmi l’élite pour si peu, alors que cela en arrangeait d’autres. Il y a plus de matchs qui se jouent le vendredi en P1 et il aurait été compliqué d’assumer avec les engagements du football. Nous sommes donc repartis sagement dans l’antichambre.»

BAUDAUX AU FOUR ET AU MOULIN

Le groupe n’a pas beaucoup connu de modifications ces dernières saisons. «Mais avec un noyau de neuf éléments, c’est quand même parfois un peu juste. Heureusement, nous pouvons compter sur des assidus comme Damien Baudaux qui nous avait rejoints, effectuant son retour, pour le deuxième tour la saison dernière suite au forfait général de son club de l’Albatros Petite-Chapelle. Il habite près de notre salle du Couvidôme à Couvin et participe même aussi parfois aux matchs de notre P4. Il a aussi joué en D3 de l’A.B.F.S. avec Futsal Chimay. Il est clairement l’un des piliers du groupe.»

Quant à l’équipe B, elle vit un championnat tranquille en P4E. «On y retrouve les anciens comme Thierry Devillers, ancien C.Q., Jean-Marc Rathmès ou encore Jean-Yves Guérit qui va sur ses 61 ans. Et malgré l’âge, il a toujours son placement défensif et plante de temps à autre son petit but.»

NICOLAS TOUSSAINT