PROVINCIALE 2B – L’accent djobin à La Bruyère Futsal Team

Le matricule 5223 de la province de Namur a disputé sa première saison en 2008-2009 sous la dénomination du Futsal Dexia Namur. «La majorité des joueurs faisaient partie de cette banque et puis, cela a changé», explique Simon Palate membre du comité actuel.

Effectivement, douze ans plus tard, le club porte maintenant la dénomination de La Bruyère Futsal Futsal Team. «On s’est retrouvé à plusieurs potes et on relancé la machine. On retrouve au sein du noyau actuel pas mal de joueurs qui ont porté le maillot de plusieurs équipes de football de l’entité de Mettet à Biesme, Molignée, Mettet, Biesmerée comme Gaël Gilbert, Florent De Graux, Vincent Van Dessel, Jean-François Fortemps, Bastien et Thibault Lefebvre, Lucas Perdoncin -président du club- et moi-même. On joue pourtant dans la salle de La Plante (Namur). Depuis nos exploits sur herbe, on a chacun notre vie de famille et que c’était pour se rassembler à un point central qui arrangeait tout le monde concernant les distances.»

Depuis, le club semble abonné à la P2. «Je pense que l’on a terminé notre sixième campagne de suite à ce niveau. On a fini dans le ventre mou de la série B. J’ai envie de dire: un peu comme d’habitude. C’est notre classement moyen. On peut très bien approcher du top 4, comme finir trois ou quatre places au-dessus de la zone rouge.»

DE GRAUX ASSURE PHYSIQUEMENT

Les victoires (8) et les défaites (10) sont donc quasi réparties. «Nous sommes devenus pères de famille et forcément, on ne sait pas toujours être présent. Dès lors, on manque de constance dans nos résultats. La régularité n’est pas notre fort. Heureusement, nous avons quelque éléments comme Florent De Graux qui nous permettent de rivaliser sur le plan de la condition physique.»

On ne se prend toutefois pas la tête et le prochain championnat sera du même acabit. «Il faudra peut-être un moment rajeunir un peu, car nous prenons tous de l’âge. On reste néanmoins des compétiteurs et on espère à chaque début de saison faire toujours un peu mieux. On sait qu’il ne manque par grand-chose pour rivaliser avec le podium.»

NICOLAS TOUSSAINT