PROVINCIALE 3A – Betis Tamines Aiseau voudrait remonter en P2

Bien qu’affilié à la Ligue depuis 2014, le club du Betis Tamines Aiseau a célébré, l’année dernière, sa dixième année d’existence. «Nous avons débuté en 2009 à l’Union Belge pour grimper les étages de la P3 à la P1», explique la C.Q. du club, Caroline Colangelo. «Je m’en rappelle car c’était une grande année pour moi et mon mari, président du club, dont suis devenu la déléguée. Ce dernier a créé le club avec deux amis: Cosimo Quattrone, toujours présent et Alexandre Dell’Amico qui est parti au Luxembourg. A la base, on s’appelait Betis Ezo -raccourci de Aiseau où nous résidons- Tamines. Les championnats provinciaux n’ont plus existé à l’URBSFA et nous avons donc rejoint la Ligue qui nous a permis de directement débuter en P2, alors que nous avions fini 8e en P1 dans l’autre fédération. Ezo est devenu Aiseau, mais chez nous, tout le monde continue de l’écrire et d’en parler en abrégé.»

Les amis des amis se sont succédé depuis les débuts. «Les pionniers ont arrêté notamment pour raisons familiales, mais cela est resté malgré tout très amical. Nous avons ainsi cinq joueurs qui portent le même nom de Fabris avec quatre frères et un neveu, Julien. On n’a pu éviter la relégation en P3. Désormais, notre effectif est composé d’un mélange d’anciens et de nouveaux.»

POURSUIVRE L’ÉLAN DÈS QUE POSSIBLE

La saison passée, le club n’a pas été très loin de remonter dans l’antichambre. «On a terminé juste derrière les promus de KF Floreffe, YRB Walcourt et MFC Gourdinne B en P3C à un point seulement, aux unités perdues, des Gourdinnois. On y a longtemps cru. Malheureusement, nous avons été handicapés par plusieurs blessures peu avant la clôture du championnat. Mathieu Fabris a dû se faire opérer de la cheville et Jonathan Riciputo du genou. Cela sans compter le souci au genou de Cédric Deligne qui s’est aggravé. Cela a coûté cher au final.» Si bien que l’on espère que cette fois sera la bonne. «Forcément, on aimerait enfin aller au bout et tenter de rejoindre la P2. Le problème, c’est qu’avec cette crise sanitaire, on ne sait pas vraiment où l’on va. Je n’ai d’ailleurs pu assister à aucune rencontre. J’étais toutefois la première à joindre mon mari le jour des matchs pour prendre des nouvelles. Le démarrage est plutôt prometteur. On a débuté par trois succès et même si on a enchaîné par un nul et une première défaite, juste avant l’interruption, à RD Namur, ce bilan de 7 sur 10 est accueilli avec satisfaction. On espère poursuivre sur notre élan dès que cela sera possible, avec probablement une recrue en plus.»

NICOLAS TOUSSAINT