CHAMPIONNAT FRANCOPHONE ESPOIRS 2022/2023 POUR SELECTIONS PROVINCIALES (2e journée à Tenneville) – Namur n’a pas répondu aux attentes de son coach

Avec quatre points engrangés lors de la journée inaugurale à Wavre du championnat francophone espoirs 2022/2023, la province de Namur ne s’en était pas trop mal tirée et son coach partait à Tenneville dans le but de faire aussi bien, voire même un peu mieux vu les joueurs dont il pouvait disposer. «Pour une fois, je ne comptais que sur des éléments qui pratiquent en Nationale 3 de l’A.B.F.S. ou en P1 mais pas en dessous», déclare Quentin Sauvage. «Du coup, on avait sur papier un bon truc à réaliser au point que dans le car nous amenant à Tenneville, je nous pensais même capables de nous offrir un petit bonus en visant un 6 sur 8.»

Mais dès le premier match, le gardien et C.Q. de la formation de P4 de La Meute Mettet a vite déchanté. «Je me suis vite aperçu que certains n’avaient pas dormi toutes leurs heures. Malgré tout, nous avons hérité d’occasions à chaque match mais le souci, c’est que la conclusion a fait terriblement défaut. Un gars comme Zingle, en délicatesse avec sa cuisse et préférant faire l’impasse pour le football qu’il pratique en P1 à Morialmé/Flavion, a manqué. Ce n’est toutefois pas une excuse. Je comptais aussi sur Vanstichel, qui, lors d’une précédente journée aussi à Tenneville, avait cartonné. Cette fois,  ce fut plutôt l’inverse.

Globalement, il n’y avait pas beaucoup d’envie et de caractère. Il a fallu attendre le dernier match pour voir enfin des mouvements dignes de ce nom.

La préparation n’a pas été non plus optimale. Certains n’avaient pas partagé un seul de nos entraînements ensemble et ils se sont découverts pour la première fois ce samedi.»

TROUBLE-FÊTE

Les Namurois n’ont plus qu’une chose à espérer le 29 avril à Soumagne pour l’ultime journée. «Ce n’est pas folichon mais le but sera d’éviter la dernière place que nous a cédé le Hainaut. C’est la première fois en tant que joueur et désormais coach de la sélection que je rentre bredouille d’une journée. Plus catastrophique que ce samedi, ce n’est pas possible. On cherchera donc à jouer aux trouble-fête.»

NICOLAS TOUSSAINT