PROVINCIALE 2A – Deux montées en quatre ans pour Captain’s Havelange

Voilà quatre ans que le club de Captain’s Havelange a été créé. Dès sa première saison en P4 namuroise, l’équipe a directement décroché la montée à l’étage supérieur. Et après deux campagnes en P3, dont une annulée suite à la crise sanitaire, les Havelangeois ont rejoint pour cet exercice 2022-2023 la P2A. «Notre but était à la base d’atteindre au plus vite la P2 lorsque nous nous sommes lancés et sur ce plan, c’est plutôt bien réussi», confie Bastien Marion le joueur et C.Q. qui a succédé à ce poste à Donovan Mouton. «Le seul petit regret, c’est que nous n’avons jamais connu le titre. En P4, la saison s’est finie prématurément en raison du Covid alors que nous étions en lutte pour le sacre avec Gedinne contre qui nous devions encore en découdre. L’exercice suivant, en P3, a été annulé et nous menions pourtant la danse après quelques matchs. La saison passée, c’est Namur Pirates B qui nous a devancés en P3B.»

Pour ce championnat en cours, la formation havelangeoise n’a pas mis la barre trop haut. «Cette fois, on s’est dit qu’on allait plutôt privilégier le maintien tout en essayant de se frayer un chemin le plus loin possible en coupe provinciale. Cela avec notamment le renfort de Hugo Verdeels, ancien du RLD Hamois, très fort offensivement capable de mettre des buts. Il n’était pas souvent présent au début contrairement à maintenant et on voit la différence. Toutefois, nous sommes déjà sortis en coupe. En championnat, nous sommes dixièmes avec un petite marge d’avance sur la zone rouge mais aussi avec des matchs de moins. Du coup, notre fin de saison sera chargée avec notamment six rencontres à disputer entre le 31 mars et fin avril. On espère dès lors de pas avoir de blessés d’ici là.»

DEJA DEUX FORFAITS

Il y a un une autre préoccupation. «Nous avons dû déclarer deux fois forfaits. Il faudra se mobiliser jusqu’à la fin pour éviter le troisième et le… couperet. Ce serait dommage que tout s’arrête subitement et que l’on soit ainsi contraint de repartir de zéro en P4.»

NICOLAS TOUSSAINT