Faut-il s’inquiéter pour la présence ou non de la formation de l’Inter Namêche sur la ligne de départ du championnat de l’Interprovinciale série A en septembre prochain? C’est qu’à environ un mois et demi de la reprise, le noyau ne compte plus qu’un joueur affilié: Noa Beaujean. Tous les autres ont pris des chemin différents depuis l’annonce du retrait de Stéphane Jamart le premier à avoir annoncé son arrêt. Dylan Gilson a suivi pour se retrouver désormais à Marseille Wanze (IP A). Enfin plusieurs comme Luyten, Bela, les jumeaux Boujabout, Senakuku, Hubeaux,…, sont partis pour rejoindre la structure de l’AS Futsal Namur en P2, ex-matricule de la Meute Mettet. Comment en est-on arrivé là chez les Intéristes qui ont lutté très longtemps la saison dernière dans la lutte pour les playoffs en N1 de l’ABFS ? «Beaucoup pensaient que nous aurions pu faire la passerelle au même niveau ou du moins en N2 à la RBFA», explique le trésorier Serge Bodart. «Mais pour cela, il fallait quatre heures de salle réservées le vendredi pour l’équipe fanion mais aussi une équipe de U21 que nous n’avions pas. C’était impossible à Andenne, sans compter qu’une équipe féminine était aussi une obligation. Bref poursuivre était possible mais comme l’ont fait une majorité d’équipe en I.P. Cela n’a visiblement pas plu et il n’était pas question de céder mon matricule et mon «bébé» pour que les joueurs se délocalisent comme ils l’espéraient sur Namur. D’où cet exode.»
UN EX-SOULIER D’OR A LA RESCOUSSE?
Le club désormais présidé officiellement par Christine Bodart, la cousine de notre interlocuteur, se retrouve dans l’expectative. «Jean Vanuytrecht, ancien président, s’est entretenu avec Gaëtan Beaudot, ancien international (ndlr: qui a même été Soulier de Bronze à l’ABFS avec le MF Gembloux en 2000). Ce dernier aurait en charge la confection d’un noyau. Il y a eu un entraînement auquel je n’ai pu participé le 1er juillet. Depuis, je n’ai plus eu de contact. En attendant, l’inscription a été payée, les heures de salle sont réservées. On espère d’ici la fin du mois recevoir des nouvelles rassurantes.»
NICOLAS TOUSSAINT